Salle de la maquette
Douarnenez est un espace portuaire, la ville et le port ne font qu’un. Aussi lieux de travail, usines et résidences se mêlent-ils. En pente, toutes les rues dévalent vers le port du Rosmeur. Comme les ruelles, elles sont des espaces de travail non moins utilisés que les quais.
La géographie des lieux impose sa marque ; un simple havre naturel a initialement offert quelques mouillages. Puis ingénieurs et techniciens ont jeté un modeste môle et quelques cales. Renforçant l’abri naturel permettant aux marins de faire relâche, ils resteront toutefois en l’état jusqu’à l’aménagement de terre-pleins dans les années 1950.
En 1911, le port compte jusqu’à 800 chaloupes. Ces voiliers de travail sont particulièrement simples et efficaces.
Les aléas de la pêche à la sardine et les impératifs économiques amènent les marins à pratiquer d’autres type de pêches : la sardine de dérive, la raie en hiver, le maquereau de ligne ou de dérive au printemps. En été toutes pêchent la sardine au « filet droit ».
Comptant 4560 inscrits maritime sur une population de 15 000 habitants en 1910, les marins rythment la vie de la cité.