Portraitiste de presse réputé, Stéphane Lavoué a collaboré pendant une dizaine d’années avec les plus grands quotidiens français et internationaux. Mais c’est en Bretagne qu’il a désormais son port-abri. Depuis 2015, il en arpente le territoire humain des ports de pêche, au gré de ses rencontres et des vents porteurs. Stéphane Lavoué est lauréat du prix Niépce 2018.
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En 2019, Douarnenez, via le Centre des arts André Malraux, et de conserve avec le Port-musée, a proposé à Stéphane Lavoué une escale, une résidence d’artiste.
GANT(T) est le fruit de cette collaboration.
Derrière la syllabe qui claque, dotée d’une finale sourde que souligne l’accident d’une parenthèse, se cache la quête d’un territoire arpenté pendant quelques semaines,à la recherche des stigmates et des témoins de la culture ouvrière de Douarnenez.
Sa mise en perspective au sein d’un parcours reprenant les principales séries de Stephane Lavoué sur le littoral breton compose l’exposition WAR AN HENT, un parcours polysémique, une gwerz photographique.
Stéphane Lavoué / WAR AN HENT
Exposition du 1er juin au 31 octobre.
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Existe-t-il une « famille des hommes »1 ?
Est-ce à cette interrogation que répondent les photographies de Stéphane Lavoué ?
Isolément, chacune dessine un paysage intime, brossé par la lumière, le clair-obscur et un regard qui après vous avoir saisi, vous plonge dans le silence d’une méditation.
Une fois assemblées, et se succédant les unes aux autres, ces images construisent un récit, une fresque pleine de douceur et de générosité, à la fois poétique et épique. Une partition dont la musique vous reste dans la tête, faite de rencontres humaines, rythmée de larges paysages extérieurs déchaînés aux accents de Turner.
Kelig-Yann Cotto, Conservateur du Port-musée
1 Family of Man exposition iconique du MoMA qui s’est tenue à New York en 1955, puis présentée à Paris sous le titre « la grande famille des hommes » en 1956
Traduction en langue bretonne de la présentation de Stéphane Lavoué (pdf)
Gant[t] Photographie de Stéphane Lavoué 52 photos issues de sa résidence à Douarnenez en 2019. Postface de Kelig-Yann Cotto, intégralement traduite en breton (Traduction: Mich Beyer). Editions Filigranes (Mise en page Laurence Roveri). 16 x 14 cm; 96p; 27€. Sortie le 25 mai 2021. En vente au Port-musée et en librairie.